lundi 20 février 2023

La meute du Phénix, Dante Garcea (T2) de Suzanne Wright


Des cendres de la meute renaîtra l’amour.
Jaime Farrow a toujours eu le béguin pour Dante.
Mais lorsque leur clan a été divisé, ils se sont perdus de vue. Leurs retrouvailles à l’âge adulte, au sein de la meute du Phénix, auraient pu être torrides. Sauf que le Beta n’a de place dans sa vie que pour son travail et que Jaime est tourmentée par un lourd secret. Mais si ce qu’elle cache met les siens en danger, Dante doit le découvrir même s’il doit pour cela se soumettre à la tentation.

La possession, l'appartenance, et la concupiscence sont les maîtres mots qui peuvent décrire ce tome. Malheureusement, Suzanne Wright nous livre beaucoup de ressemblance avec le tome 1, même si les tenants et les aboutissants ne sont pas les mêmes. 

Je n'ai pas eu les réponses à mes questions suite à la lecture du premier tome, mais on apprend qu'il existe d'autres métamorphes et des lieux qui leur sont exclusivement réservés. Bien qu'ils aient des pulsions animales, je n'ai pas compris l'intérêt d'être aussi peu.. pudique (si on peut le dire ainsi !)

Ma lecture a été assez ennuyeuse, et ce, pour plusieurs raisons. 

L'action est toujours autant dominé par les scènes sexuelles qui sont assez répétitives. J'avais l'espoir que cela s'améliore un peu, mais je n'ai pas vu de grandes différences avec le premier tome de la saga. Entre les " tu m'appartiens" et d'autres répliques que je ne citerais pas, on avance difficilement dans l'histoire, et on s'en lasse. Dante est le Beta de la meute. Un dominant. Et on nous le fait bien comprendre (un peu trop à mon goût). Le problème est que Jaime se laisse assez facilement faire pour une fille de sa trempe.

Par enchantement la situation évolue dès le départ et soudainement, alors que Jaime est présente depuis un moment dans cette meute. Je n'ai pas spécialement apprécié ce retournement de situation qui nous permet de débuter l'histoire entre Jaime et Dante.

On sait comment cela va se finir, mais on tourne autour du pot durant tout le long du récit. L'ensemble manquait de profondeur.

L'action arrive enfin et réhausse le tout, mais elle ne sera pas suffisante pour me donner envie d'ouvrir le tome 3. 

Ma note : 2/5

mardi 14 février 2023

Constellation de Vincent Pompetti


Dans l'infinité du cosmos dansent des milliards de galaxies. Dans l'une d'elles se trouve la Constellation des Forêts... Une organisation interplanétaire à but philanthropique, nommées "Les Planètes-Unies", a été élue pour jouer un rôle diplomatique et procéder à des échanges entre les différents mondes de cette partie de l'univers. Basée sur la planète Saarivö, cette entité bienfaitrice n'est pas à l'abri de tout danger. Une organisation secrète veut prendre le contrôle de tous les peuples qui occupent cet espace stellaire, avec un inquiétant et gigantesque programme d'hypnose.
C'était compter sans la présence des Anciens Astronautes, des êtres très évolués vivant dans un monde invisible. Ces derniers vont tenter de déjouer ce plan maléfique avec un groupe de volontaires déterminés.
Ce thriller de Science-Fiction, entre "Blade Runner" et "Le Seigneur des Anneaux", va nous être conté par la belle archère Onys, l'une des protagonistes de cette passionnante épopée.


Constellation est visiblement un One Shot, mais on peut dire que c'est la suite d'une première BD nommée "Les anciens astronautes"(que je n'ai pas lu) . Le monde dans lequel nous sommes est le même que celui que nous retrouvons dans l'autre BD citées plus haut. C'est un roman graphique qui contient une centaine de page et aborde des sujets tels que l'espionnage, la politique, l'acceptation d'autrui entre autres. 

On va suivre Onys qui va s'acquitter d'une mission top secrète qui consistera à découvrir qui est l'auteur du vol de la pierre d'Akash, qui peut s'avérer extrêmement dangereuse si elle venait à tomber entre de mauvaises mains. 

La première de couverture attire clairement l'oeil, mais ne vous y fiez pas... malheureusement, l'archère Onys n'utilisera qu'une seule fois son arc dans cette histoire (ce que j'ai trouvé assez dommage).

On se retrouve emporter dans un multi-monde qui est en pleine expansion politiquement parlant, dans lequel la paix est mise en danger. Vincent Pompetti a une idée précise du chemin à parcourir, et ça se sent. Le problème est que le lecteur ne le suit pas forcément sur chaque page : la lecture n'est pas forcément fluide soit à cause des personnages qu'on ne distingue pas forcément du premier coup d'oeil, soit pour des bulles de dialogues dont on ne saurait dire à quel narrateur personnage ils font référence ou à qui on a affaire. Nous manquons également d'informations complémentaire sur certains aspects d'Onys par exemple (qui sont peut-être expliqué dans la BD "Les anciens astronautes" ?).

J'ai eu l'impression de me balader au dessus de l'histoire plutôt que de la vivre pleinement. C'est comme si on avait les grosses lignes, mais rien de spécialement travaillé en profondeur, ce qui est dommage, car ce monde a un potentiel. On reste à la surface de l'histoire tel un plongeur qui ne passe pas sous l'eau pour regarder plus en profondeur. 

J'ai senti que tout aller bien trop vite et le retournement de situation m'a laissé de marbre (la finalité était trop facile à mon goût) et je n'y ai donc trouvé aucun plaisir.

Les dessins n'ont rien d'exceptionnel mais ils n'empêchent pas la lecture. On sent malheureusement que certaines planches n'ont pas été autant travaillé que d'autres, ce qui donne globalement une appréciation assez faible. 

Ma note : 2/5


mercredi 8 février 2023

Les Prélats de Faneas, La nuit de Yule de Charlotte Abécassis Weigel

Les Prélats de Faneas, La nuit de Yule, est une petite histoire bonus qui peut se lire en complément de l'oeuvre principale. Cette aventure s'imprègne de l'atmosphère de Noël et s'intercale facilement, que vous soyez au premier ou au dernier tome de la saga.

Synopsis :

Noël approche, mais Sora n'a toujours pas de cadeau pour Astéria et Cléora. Heureusement, sa maîtresse a parlé d'une potion qui permet de rêver des êtres aimés. Dans le but d'acquérir ce cadeau parfait, le jeune garçon va demander l'aide de Miros et sans le savoir, partir au devant d'une nouvelle aventure.

C'est un bonheur de pouvoir retrouver les personnages des Prélats de Faneas, à travers ce petit hors série d'une soixantaine de page. C'est court, ça se lit très vite, et on aime ça ! On en demande plus ! 

Sora va donc partir en quête du cadeau idéal pour Noël qui approche, avec l'aide de Miros ! On retrouvera évidemment Astéria, Cléora et Kel également !

Ce petit chapitre bonus peut se lire n'importe quand : que vous soyez au premier tome, comme au dernier. Aucun spoil n'est fait ,mais l'histoire est agrémenté de clins d'oeil qui font sourire, pour ceux qui ont lu la saga complète.

Pour ma part, je l'ai lu après avoir engloutie les 4 tomes, et c'est agréable de pouvoir replonger dans cet univers. 

Même si l'histoire reste courte, la plume de l'auteur est toujours aussi agréable et fluide, tout comme dans le reste de sa saga ! J'en profite pour redire que Les Prélats de Faneas : c'est une pépite !! 

Ma note : 5/5

mardi 7 février 2023

 La meute du Phénix, Trey Coleman (T1) de Suzanne Wright


Incapable de se transformer en louve, Taryn Warner a toujours été méprisée par sa meute malgré son puissant don de guérison. Quand son père décide de l’unir de force à Roscoe Weston, un Alpha violent et dominateur qui lui promet de la briser, Taryn refuse de se soumettre.

C’est alors que Trey Coleman, dangereux Alpha connu pour sa sauvagerie, lui propose un marché : s’unir – temporairement – à lui. Il y gagnerait une alliance et elle sa liberté. Mais faire semblant comporte aussi des risques. D’autant que leur attirance l’un pour l’autre semble hors de contrôle…


Nous entrons, comme vous aurez pu le constater via le résumé, dans un monde de métamorphes. Meute, jalousie et possessivité, instinct primaire/bestial, découverte de soi, trahison, humour, amour, langage vulgaire : voilà les mots que j'emploierais pour résumer ce roman en 30 secondes. 

Mais nous avons plus que 30 secondes, n'est-ce pas ?! 


On débute l'histoire parmi la meute natale de Taryn, sans forcément approfondir les aspects, puisque, nous le savons tous, cette dernière n'y restera pas (dixit le résumé). Une fois le cap passé, on se retrouve dans le quotidien d'une meute assez banal avec des habitudes ancrées (comme chacun d'entres nous d'ailleurs) et plusieurs passages le prouvent. Certains les nommeront comme étant des passages inutiles ou ennuyants, d'autres apprécieront ces instants naturels faisant partie d'un tout. Personnellement, j'ai bien aimé ces pauses : cela nous rapproche des personnages qui ont, eux aussi, leur train-train quotidien (mais sans trop en faire). 


Qui dit métamorphe, dit transformation ! J'aurais apprécié plus de détails et de transmutations, ainsi que plus de zooms sur le moment où l'animal passe aux commandes. Je suis un peu restée sur ma faim.

Un bon point appréciable à noter, même s'il ne joue pas dans la balance : les quelques références citées. Pour une fois, je les connaissais tous !  

Pour contrebalancer, un mauvais point concernant ceci : aucun humain (vivant) ne fait partie de la vie quotidienne des personnages que nous croisons. Même s'ils sont brièvement cités, des points restent à éclaircir tel que : comment gagnent-ils leur vie pour pouvoir ensuite dépenser l'argent qu'ils ont ? (shopping et sorties par exemple). J'aurais aimé en apprendre plus sur les relations métamorphes-humains étant donné qu'ils partagent le même monde (et le même système monétaire visiblement ?).


Parlons de la plume de l'auteur et de la relation Taryn-Trey ! Les deux sont indissociables, puisqu'une majeur partie du roman est centrée sur ces deux protagonistes. 

Le langage utilisé dans ce roman est très familier et vulgaire. C'est un roman léger mais qui n'est pas à mettre entre les mains de tout le monde (et surtout pas aux jeunes !). On ne se prend pas la tête mais on est loin du langage courant ! Cela ne m'aurait pas spécialement dérangé si la vulgarité n'était pas aussi répétitive. L'auteur emploie constamment les mêmes mots barbares, sans variété. Mêmes échanges verbaux lors des rapports sexuels entre Taryn et Trey, qui à la longue, fatigue et ennuie. La soumission et la domination sont de mises, d'accord, mais pour moi, c'était un peu trop, au point où je me suis sentie complètement détachée lors de ces instants : je lisais, mais ces passages ne m'apportaient strictement rien, si ce n'est quelques haussements de sourcils (sans parler de la sauterie faite naturellement devant tout ce petit monde en "mode animal", qui m'a réellement exaspéré, ce qui est dommage, puisque la cause de cette finalité partait d'un bon pied).  

Ce qui était appréciable par contre, c'est la chute des barrières que nos deux Alphas avaient dressées des années durant, et qui tombent en ruine petit à petit. Mais il manquait tout de même un petit quelque chose pour rendre le tout plus exaltant. 


Enfin, abordons la trahison qui fait partie du fil rouge de l'histoire : je suppose que beaucoup d'entre nous ont une âme d'enquêteur qui se manifeste lorsqu'il s'agit de débusquer le traître. Ici, ce qui est intéressant à souligner, c'est la manière dont l'auteur nous fait douter au moment crucial. Il est dommage par contre de constater que c'est le seul moment où notre esprit de détective se met réellement en alerte. La révélation de cette trahison est malgré tout étonnante.


Pour conclure, c'est un roman qui se lit rapidement, sans prise de tête mais avec un abus de langage répétitif. Le fil rouge de l'histoire aurait pu être plus travaillé, mais je n'ai pas passé un moment désagréable dans l'ensemble (surtout vers les 3/4 du livre).


Ma note : 3/5


vendredi 3 février 2023

 Tokyo Ghoul (T1) de Sui Ishida

Des créatures désespérées se tiennent tapies dans les profondeurs de Tokyo...
Cachées au milieu de la foule, chassant les humains pour se nourrir de leur chair, elles sont connues sous le nom de "Goules"... 
En croisant la route de l'une de ces créatures, un adolescent verra la roue de son destin tourmenté se mettre en mouvement... 

Mon avis : 

Ayant débuté l'animé, j'ai ressenti qu'il devait y avoir beaucoup d'informations tronquées. C'est tout naturellement que je suis passé au manga papier pour pouvoir faire une comparaison et découvrir ce qu'il manquait à ma soif !

En soi, la première saison de l'animé m'a bien plu, même si je sentais qu'on passait à côté de certaines choses. 

Nous sommes donc dans un monde où les goules (des monstres tuant et se nourrissant de chair humaine) vivent cachées parmi les humains. Notre protagoniste, Ken Kaneki, 18 ans et étudiant, va être pris malgré lui dans ce monde qui ne l'intéressait pas spécialement jusqu'à ce qu'on l'y oblige. 

Je n'en dirais pas plus pour le résumé, je pense que le reste est à découvrir réellement par vous-même (si on en dit trop, ce n'est plus drôle !). 

Décortiquons un peu le manga maintenant. La première de couverture ne m'attire pas spécialement, si ce n'est ce beau rouge employé ( il n'empêche que l'image est intrigante, au vu du regard de notre personnage ici présent. On aimerait savoir pourquoi, et ce que cela signifie.) À contrario, le report du titre sur la tranche me plaît beaucoup et ressort vraiment bien dans une bibliothèque ! J'ai apprécié également de voir que nous retrouvons une petite fiche personnage sur l'un des rabats de la jaquette. Il s'agira ici de Kaneki.

 Au niveau du contenu, les dessins sont sympathiques mais n'ont rien d'exceptionnels dans ce premier tome. Lors des scènes d'actions, j'ai eu une impression de brouillon parfois, avec un peu de mal à comprendre ce qu'il se passait. Mais lorsqu'on est face à un instant précis, un zoom ou un passage important en mode "temps ralenti", on peut apprécier les traits effectué par le mangaka Sui Ishida.

Autre chose à relever : lorsque nous sommes dans un temps calme, les cadres sont blancs. En passant à une scène d'action ou à une scène plus sombre, les contours deviennent noir, ce qui apporte un effet plus dramatique à l'histoire. 

En conclusion : un premier tome plutôt agréable à lire où nous n'avons pas le temps de nous ennuyer. 

Ma note : 3/5